Mélanges

Comme à chaque libération d'otages, le meilleur de nous même est sollicité : nous nous réjouissons pour des inconnus qui sont devenus familiers jour après jour mais étaient un peu désincarnés et tout à coup, prennent chair.

Un vrai moment de liesse. Le monde est moins laid.

Et rapidement, les questions : pourquoi eux, les journalistes et pas les anonymes, hommes d'affaires, salariés d'AREVA, touristes..

Ont-ils été imprudents ? ils connaissaient les risques etc...pourquoi les journalistes s'auto-célèbrent-ils ? Ils vont vouloir reparti,r bien sûr.

Et la rançon ? Les Talibans ont pu ne pas tenir compte de la mort de Ben Laden mais n'ont sûrement pas craché sur un gros chèque.

Peu importe, ne boudons pas notre plaisir. Tant pis si la mise en scène est convenue. La joie des familles est bien réelle ainsi que notre soulagement après 18 mois de captivité.

Bienvenue au bercail, Hervé et Stéphane !