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2 mars 2010

Vendée

Avec la catastrophe en Vendée Sud c'est une remontée nostalgique de souvenirs d'enfance. Tous les mois d'août, entre 1961 et 1978, passés sur le littoral, entre moules de bouchot, dunes basses et pins odorants. Des promenades en équilibre sur la digue antique de l'Aiguillon, quelques repas à la Pergola en bout de baie, des bains de mer sur les plages étirées quand tout le monde filait vers le Sud.

Bien à l'abri dans les terres, à quelques kilomètres, la grande maison de famille de Saint Denis du Payré dominait l'ancien petit port, devenu village dortoir du marais. Nous y trouvions la fraîcheur, évitions le sable dans les assiettes et de là, nous prenions notre élan pour aller 'cuire' le long des remblais et faire provision d'air iodé.

Sur cette côte, où, à un jet de pierre, entre campings sauvages et maisons basses, inondables, de vacanciers (les caburotes), aux tuiles gaufrées, à l'impeccable crépis frais de l'année, aux noms volontiers ringards (La Vie d'ange, Mon chez moi...), nous déambulions, mes parents, mon frère et moi  la glace ou le berlingot en bouche. Sur les plages allongées et peu peuplées jusqu'à Saint Vincent sur Jarre, nous défiions les rouleaux atlantiques.

Ces deuils, cette eau saumâtre, ces activités ostréicoles et nautiques abimées, ces populations modestes et sans défense atteintes dans leur chair et leurs biens, quel crève-coeur ! J'ai mal à ma Vendée.

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