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11 février 2010

De la Grèce dans les rouages

Voici le véritable test de Maastricht : bien à l'abri dans la zone euro, les Etats dits plus faibles ont pu laisser dériver leurs finances publiques (déficit budgétaire et dette) sans véritable sanction; là ce n'est plus la dévaluation compétitive qui permettait de rétablir le commerce extérieur comme à la belle époque du franc et du deutschmark; ici c'est le dumping par les taux d'intérêts tombés extrêmement bas et qui ont permis l'émergence de bulles (immobilier, dette publique, bourse..).

Alors la Grèce, principale bénéficiaire de l'aide européenne depuis 1981, notre ancêtre civilisé, destination mythique quand elle n'est pas la proie des flammes, s'est remise à flamber (ie dépenser sans compter (JO d'Athènes notamment) pendant des années et maintenant allumer l'incendie en Europe). Le problème n'est pas de la sauver d'une crise passagère mais d'une mauvaise gouvernance chronique doublée de tricheries sur les chiffres ! Les Allemands n'aiment pas cela.

L'Europe vit ici un test qu'elle ne laissera pas passer. Ce ne sont pas Barroso, Juncker ou Van Rompuy spectateurs de second rang, mais le tandem Merkel -Sarkozy qui va lui éviter l'humiliation d'une intervention du FMI (même piloté par français !). La BCE de JC Trichet va laisser ses guichets ouverts et acheter du papier grec. Les banques sont bien capitalisées. L'économie grecque a de la ressource.

Acheter de la dette grecque ne sera pas donc un mauvais placement sur le moyen long terme car le risque de défaut à court terme s'éloigne et la sortie de l'euro est impensable tant les inconvénients pour la Grèce seraient importants.

Attention aux relents xénophobes : les allemands ne veulent pas payer pour le peuple grec jugé indolent et les grecs ne veulent pas se laisser dicter leur mode de vie par les pays du nord.

Une suggestion : que la Grèce se réconcilie avec la Turquie et régle le problème de Chypre faisant d'une pierre plusieurs coups : ce seront aussitôt 4% de PIB économisés en effort de défense et au moins 1% de croissance supplémentaire grâce au commerce régional, la détente internationale, la reprise des investissements étrangers et le retour à des fondamentaux financiers raisonnables.

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