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26 novembre 2009

A la fin Dubaï, on fait l'état des lieux

On croyait ce confetti hors du temps, affranchi des régles de l'arithmétique : plus haut, plus cher, plus endetté.

Moteur assoiffé du Golfe, installé près d'une pompe à essence (Abu Dhabi), le petit émirat faisait la nique au reste du monde : ports, compagnie aérienne globale, duty free monumental, défis immobiliers insensés (Palm, World, tour Burj Dubai juste finie, 800m de haut, mais vide...), investissements.

Le libéral Cheikh Maktoum offrait travail et réjouissances à ses alliés régionaux au prix d'indicibles souffrances, celles des immigrés pakistanais, indiens, philippins, égyptiens, iraniens, privés de passeports parqués dans d'infâmes dortoirs à l'extérieur de la ville, lâchant prise quand le dirham s'envole et qu'ils doivent retourner chez eux.

Maintenant, l'addition vient d'être posée sur la table : une soixantaine de milliards de dollars à restructurer auprès des banques internationales laïques et islamiques. Le monde fait semblant de s'étonner comme si la tempête pouvait avoir épargné la ville : luxe, tourisme, immobilier, portuaire, transport aérien, toutes industries touchées de plein fouet depuis 2 ans.

La solidarité des émirats et un baril à 70$ permettront probablement d'éviter le pire, la faillite pure et simple de Dubai l'arrogante. Le monde ne peut se payer un Lehman Brothers tous les ans.

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Commentaires
I
Face aux importantes difficultés de l'emirat de Dubai et de ses immenses projets immobiliers, les places financieres font de nouveau grise mine. Compte tenu de la fragilité du systeme, il n'est pas bon d'effrayer de nouveau la planete fiannciere.
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