Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Non mais sans blog !
Non mais sans blog !
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Non mais sans blog !
Pages
Newsletter
13 mars 2015

Hameaux

Le long du goudron quand on file en voiture, comment ne pas s'émouvoir de l'alignement des maisons couleur de terre, sur les côtés, avec les cases rondes surélevées servant de greniers, la bienfaisante ombre du baobab et les arbres â karité, décor immuable.

A l'aide de briques, de terre et crottin mêlés à l'eau froide dans des moules, et recouvertes de banco pour l'étanchéité, parfois décorées, ces sortes de colombiers sont coiffés de toits de paille pointus.

Pas de bruit mécanique ici, pas de lumière à la nuit tombante faute de courant, pas de réseau, la vie est calée sur le soleil.

L'eau des puits, précieuse, est réservées pour les tâches ménagères et le bois chapardé ici ou là pour la cuisson.

Sinon, le labeur du champ remplit les journées, complété par le petit commerce au marché de bord de route pour assurer la subsistance. Les familles peuvent comporter jusqu'à des dizaines de membres, par le miracle du cousinage et de la polygamie. 

Ces grappes d'habitations sont regroupées en villages eux même appartenant à des communes et la plupart des services de base sont assurés presque en autarcie et quasi bénévolement (administration, école, justice coutumière...).

Beaucoup de jeunes sont partis à Bamako tenter leur chance, entassés dans de vieux Sotrama (sorte de combi VW branlants), portes ouvertes et bagages sur la galerie.

Cases

Ce sont les hameaux du Mali sous la chaleur écrasante...moins fantômes que certains hameaux désertifiés d'Europe.

Des générations y ont passé leur vie. Comment faire face à la répétition des jours dans de telles conditions ? Et pourquoi pas quand on a rien connu d'autre !

 On me dit que la misère serait moins pénible au soleil.. la li la lère.

Je n'en suis pas si sûr!

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité