Le président délirant

Le président de l'Iran vient d'être reconduit pour un second mandat de 4 ans. C'est un fait et la marge laisse peu de doute sur un revirement suite à des contestations de son l'opposant.

L'Occident qui a l'habitude de tout mesurer par son prisme intellectuel pensait que la population iranienne aurait porté le candidat plus réformateur, Mir Hossein Moussavi, non pas au pouvoir mais au moins à la présidence de la république islamique. Ce poste, que l'on dit honorifique puisque c'est le Guide Suprême qui concentre le pouvoir religieux dont tout découle, est important quand le Guide et le Président sont en phase ce qui a été le cas sous Ahmadinejad et l'a moins été sous Rafsanjani et pas du tout sous Khatami, président progressiste qui a été empêché de conduire ses réformes.

Les coups d'éclat incessants de l'Iran liés à la question nucléaire et à Israël ont taillé à Ahmadinejad un costume de seul opposant résolu face aux USA, l'Europe et le toutim et la population, même étouffée y a paru sensible.

Pour Obama, ce n'est évidemment pas une bonne nouvelle et on l'a vu avec la Corée du Nord, les potentats locaux vont continuer de tester la supposée 'faiblesse' du nouveau leader américain.

Décidément, ce matin, je ne me sens pas in the (Mah)mood !