Zut à Laure !
La natation française n'est plus la même après le déclic 'Manaudou' de 2004.
C'est l'histoire d'une jeune femme qui rencontrait, comme tout le monde ou presque, ses petits amis dans les couloirs au bureau, c'est à dire dans la ligne d'eau voisine, à la piscine. Les amourettes et les médias accros à sa frimousse de femme-enfant auront eu raison de sa courte et glorieuse carrière.
Coupée de sa famille, l'adolescence passée dans les bassins, elle a mûri trop vite ou pas assez. De son côté, l'énérgumène musculeux, en marcel, grande gueule, qui lui a forgé son mental de championne ne fera plus les cent pas sur le petit carrelage blanc mais survivra peut-être quelque temps sous les caméras, friandes de ses propos peu amènes et à l'emporte-pièce sur tout et sur rien et surtout sur son ancienne protégée. Sa longévité à Saint Germain en Laye, son dernier point de chute en date, ne devrait pas dépasser quelques mois, si elle se confirme.
Ce couple improbable, ne pouvait survivre séparé. Il a été happé par les Guignols et les journalistes et le plus fragile des deux a craqué. Laure a maintenant, souhaitons-lui, une soixantaine d'années devant elle pour s'inventer sa propre histoire. Pourquoi pas l'anonymat si on lui foutait la paix ! Good luck !