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26 novembre 2016

El Comandante

Il aura "vu" onze présidents américains, subi des dizaines de tentatives d'assassinat, rarement un homme, Fidel Castro, aura autant incarné son pays qu'il aura définitivement placé sur la carte du monde.

Défilent alors dans notre mémoire Che Guevara, la Baie des Cochons, la crise des missiles, les boat-people fuyant dans les années 90 vers les côtes américaines à moins de 100 km, la grande messe papale, les discours baroques interminables...

Du jeune barbudo au cigare, volubile, juché sur son pick up en 1959 au vieillard chevrotant, hagard en survêtement, plus d'un demi-siècle.

Horrible tyran, fusillant, emprisonnant et asservissant la petite ile ou Bolivar des Caraibes délivrant, éduquant et soignant son peuple, narguant l'Oncle Sam, chacun doit choisir son camp.

Libérateur courageux d'un affreux régime corrompu mais ensuite geôlier impitoyable de son peuple, les commentateurs doivent prendre l'ensemble du parcours en compte.

Embrasser Brejnev ou s'incliner devant Jean-Paul II, Fidel a toujours fait le grand écart avec aplomb.

Son modèle autarcique imposé par l'embargo américain partiellement levé a laissé quelques beaux succès dans les secteurs de l'éducation et de la santé jusqu'à exporter médecins contre pétrole. Le sport aussi avec les sauteurs, les boxeurs, les coureurs des JO.

L'absence de liberté, la pauvreté dans l'égalité n'ont pas beaucoup d'attrait sous nos latitudes. Restent le folklore, la Havane figée dans son passé, la salsa, les plages, les posters révolutionnaires...

Ceux qui se réjouissent à Miami ont-ils voté Trump ou bien oublié d'aller voter Hillary ? Les relations annoncées par Trump seront à suivre évidemment car ces mots menaçants prononcés à la légère durant la campagne ne seront probablement pas suivi d'effet

Lointain disciple du grand Simon Bolivar, Fidel fut le Lider maximo mais pour des résultats minimaux.

Hasta la victoria siempre !

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