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4 octobre 2013

Shut down

On savait que les Etats Unis étaient un géant fragile (crises financières, blocages partisans au Congrès, défaites militaires, catastrophes naturelles régulières, surarmement des populations et crimes odieux...), le 'shut down ' apporte un éclairage supplémentaire.

Certes la préminence du secteur privé, la faiblesse des services publics américains, le maintien minimum de fonctionnaires fédéraux essentiels au travail (dans les secteurs notamment de la défense et de la sécurité...) et la toute puissance des administrations locales des Etats réduisent la portée de cette affaire.

Mais lorsque la démocratie offre ce spectacle et que les dictatures s'en réjouissent, on ne peut que déplorer le manque de maturité des hommes et femmes politiques américains. Le peuple doit sérieusement sanctionner les responsables de ces petits jeux partisans, au premier rang desquels les républicans qui refusent notamment de donner les moyens financiers à une loi votée, l'OBAMACARE.

Dans dix jours, le mur de la dette va encore se présenter et sans relèvement de son plafond, un psychodrame autrement plus grave va se jouer avec potentiellement la plongée des bourses de valeurs, du dollar et de la crédibilité américaine. L'Europe ne manquera pas d'en faire les frais. L'Asie et au premier chef la Chine accélèreront leur organisation régionale profitant de l'absence des Etats Unis (accords commerciaux, investissements, réglement des conflits territoriaux, montée en puissance du renminbi...).

Un tel shut down en France semble difficile car la France, curieusement, aime ses services publics à défaut d'aimer ses fonctionnaires.

L'Etat est présent et les administrations fonctionnent. Les français descendraient immédiatement dans la rue pour réclamer le retour des fonctionnaires à leur poste. Encore un aspect du modèle français, si décrié, sur lequel nous pouvons méditer.

Dans le désordre, il ne reste que l'Etat, les crises récentes l'ont prouvé.

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